ThePriceOfLove

Like electric sparks in my heart.

Jeudi 3 mars 2011 à 8:59

"- Excusez-moi?
  - Oui?
  - Désolée de vous déranger, mais est-ce que vous pourriez signer ma set list s'il vous plaît? *Leur tend mon ridicule feutre vert*
  - Oui, bien sûr!", me répondit Matthew, le chanteur, avec un grand sourire.
 Jason le guitariste, me tend avec prévenance un marqueur noir déjà décapuchonné.
" - ... Ou bien tu préfères ton propre feutre...?
   - Non, ça m'est égal, merci!"
Ils signent tous les quatre. Jason, Matthew, Andy le batteur, et Shaun le bassiste. J'en profite pour les complimenter:
" - Vous avez été géniaux.
   - Oh, merci beaucoup!
   - quel est ton nom?
   - Laure!
   - Content de faire ta connaissance, Laure!"
et Matthew, ravi, me serra la main.
" - Je n'avais jamais entendu parler de vous avant ce soir, mais je peux vous dire que vous avez gagné une nouvelle fan!
   - Vraiment? On aime les nouveaux fans!, me répondit Andy.
   - Oui, je me doute que vous aimez!"
Et, tous les quatre, ils éclatent de rire.


Et leur enthousiasme, lorsque j'ai créé leur page facebook française!


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Transfer, encore un groupe attachant.

Lundi 28 février 2011 à 14:12

Quand j'ai ouvert ce message privé, mon coeur a chaviré. Elle ne s'imagine pas le bonheur que son "oui" m'a procuré. Un oui spontané, sans un seul instant de réflexion. À nous l'Espagne, sur un coup de tête. Oh, les yeux ronds comme des soucoupes qu'ils vont nous faire, quand ils nous verront là-bas!
Tu vois, c'est exactement ça, la vie que j'ai toujours rêvé de mener.


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Samedi 26 février 2011 à 0:15

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Vendredi 25 février 2011 à 23:50

Ca faisait déjà deux heures que nous les attendions après le concert, à la sortie des artistes. Les groupes de première partie s'étaient déjà volatilisés, l'un étant trop modeste pour imaginer un seul instant qu'on puisse avoir envie de l'attendre, et l'autre, trop bouffi de prétention pour se mêler au public. Le moteur du bus de tournée des White Lies tournait depuis une bonne heure, les phares allumés. L'on distinguait des ombres se mouvoir au loin, derrière la grille. Artistes, techniciens, membres du staff; tous s'affairaient sans doute pour ranger le matériel. Les derniers fans qui avaient eu la patience d'attendre jusqu'au bout perdaient vraiment espoir, les crétins de la sécurité nous faisant de grands signes agressifs de refoulement n'aidaient pas à y croire. A la fin, nous n'étions plus qu'une dizaine d'irréductibles, dont la grande majorité attendait désormais sans aucune conviction, simplement histoire de dire qu'ils n'avaient pas loupé le dernier métro pour abandonner en cours de route.
"C'est mort, ils ne viendront jamais", ne cessaient de répéter tristement ceux avec lesquels j'avais sympathisé.
Mais moi, je n'ai pas douté d'Eux un seul instant. Je savais qu'ils viendraient. Je savais qu'ils ne nous laisseraient pas tomber. Je savais qu'ils refuseraient de s'enfuir comme des voleurs, sans aucune considération pour les longues heures que nous avions passé à les attendre dans le froid. "Ils ne sont pas comme ça", ne cessais-je de rassurer mes camarades. "Vous verrez."
Je les connaissais déjà suffisamment pour les deviner. Charles, Tommy et Rob ne viendront sans doute pas, mais Harry et Jack viendront", pronostiquais-je. J'en étais certaine.
Et soudain, deux silhouettes apparurent au loin, s'avançant vers nous. L'une, grande et mince, coiffée d'un bonnet, et l'autre, petite, trappue, encapuchonnée dans un anorack.
Jack nous salua d'un enthousiaste "Bonsôôôar!" à l'accent français soigneusement travaillé, tandis que le sourire de Harry illuminait déjà tout le périmètre.

Je n'avais jamais été aussi fière et heureuse d'avoir raison. Jamais été aussi fière d'avoir persévéré. Jamais été aussi fière d'être fan des White Lies.


Vendredi 25 février 2011 à 19:45

" Retire ton casque et prends le mien, tu entendras mieux. "
S'exécutant, il avança vers moi, sans le moindre signe belliqueux, et me laissa orner sa tête de mon propre casque. Un geste intime, comme Clementine se servant dans l'assiette de Joel, pas même deux secondes après s'être présentée. Comme si nous n'étions plus des étrangers l'un pour l'autre.


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