ThePriceOfLove

Like electric sparks in my heart.

Samedi 28 mai 2011 à 22:28

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Vendredi 20 mai 2011 à 16:49

Je sens mon ventre devenir tout drôle. Comme si un un imperceptible frisson parcourait mon estomac. Les papillons, ça y est, je les sens, ils sont là! Je les sens voler en moi, je sens leurs ailes me frôler le derme! J'ai des papillons dans le bidon, pour la première fois depuis presque quatre ans. Amoureuse, je suis amoureuse.

Mardi 10 mai 2011 à 23:54

Axy et moi attendions à la sortie des artistes, comme à notre habitude. Nous attendions les membres de White Lies, bien sûr. Mais moi, ce n'était pas les seuls que j'attendais. Aussi, je jubilai intérieurement lorsque j'aperçus Matthew émergeant de la sallle, aidant les techniciens à porter du lourd matériel. Il me fit un signe pour me faire comprendre qu'il ne pourrait pas s'arrêter maintenant, qu'il reviendrait. Mais je n'y croyais pas trop. A quoi bon? Nous n'étions que quatre à attendre, sous cette maudite pluie battante. Les conditions n'étaient pas idéales pour remplir ses fonctions de rockstar.

Quelle soirée... je le revois encore pointer du doigt en ma direction, alors qu'il chantait Like It Used To Be, chanson, qu'ils n'avaient joué que pour moi, juste car ils savaient que j'adorais ce morceau.

J'étais en train de me repasser pour la dixième fois dans la tête le film de ce fabuleux concert, lorsqu'une main se posa doucement sur mon épaule. Je me retournai, et, à ma grande, joie, tombai nez-à-nez avec Matthew. Il était revenu! Il était bien là, devant à moi, les gouttes de pluie dégoulinant dans ses cheveux. à me sourire. Oh, ce sourire... C'est plus extraordinaire qu'il m'ait été donné de voir. Un sourire doux, lumineux; un sourire d'une infinie bonté. Un soleil de sourire. Un sourire qui a le don de rassurer en un instant, un sourire qui réchauffe le coeur.


Je ne sais même plus ce que nous nous sommes dit. Nous avons échangé à peine quelques mots. Mais ça n'avait pas d'importance. Il était là, c'était tout ce qui comptait. Ils avaient été magnifiques ce soir, mon corps en tremblait encore.

Lorsque nous prîmes congé, Il me regarda, puis un petit sourire bienveillant en coin, il me dit: "A hug?"

Comme si c'était parfaitement normal. Comme si c'était automatique. Comme si c'était obligatoire à chaque fois que l'on se voit, comme de vieux amis. Alors cette fois, sans aucune timidité, j'ai rejoint les bras qu'il me tendait, et je l'ai serré contre moi tendrement, sans aucune pudeur, comme une petite fille serrerait son papa.

 

Dimanche 8 mai 2011 à 15:37

Quand même, je suis drôlement fière de ma mère parfois.
Elle n'autorise personne à la dominer. Jamais elle ne courbe l'échine. Ma mère met une raclée, au sens propre comme au sens figuré, aux hommes qui l'ont bien mérité. Ma mère n'appartient à personne, ne dépend de personne, ne doit rien à personne.
Ma mère, l'insoumise.

 
 

Samedi 7 mai 2011 à 21:52

Amusant de voir comme ces jours-ci, les barrières semblent s'être suspendues entre nous tous. Il n'y a plus de directrice, ni de managers, ni d'équipiers, il y a juste une équipe. Il n'y a que des gens qui se connaissent et s'apprécient depuis des années, des collègues qui se tutoient, quelque soit le rang hiérarchique, si l'on met à part mon pudique et respectueux "vous" pour Leïla.  Nous ne sommes même plus de simples collègues ces temps-ci; nous sommes une famille. La rancoeur a disparu de nos visages, et même de nos coeurs. On fait équipe pour remporter le challenge des ventes. Rémi abandonne son statut de Suisse, et me paye un milkshake. Matthieu s'assoie à côté de moi, et Laurène propose de venir de me raccompagner avant et après le drive de nuit. Souraya notre petite teigne en chef, me lance d'adorables futilités comme "Oh on a la même pince à cheveux!", un sourire d'enfant aux lèvres, et me fait un coucou de la main quand je m'en vais. Je philosophe sur la terrasse avec Maëva et Céline, au soleil, en grignotant un crumble mangue-passion, et j'échange quelques confidences avec Audrey après le boulot, près de l'espace livraison, pendant que les garçons s'activent avec la marchandise. Et Clém,  et Stéphanie... mes deux amies, mes deux VERITABLES amies. Et Leïla, oh Leïla... Ma chère petite directrice. Si seulement je pouvais scanner dans mon esprit son joli visage rayonnant  et amical de ces derniers jours, pour en garder le souvenir à tout jamais. Ces traits bienveillants, cette main constamment tendue, par dessus tout, me font presque regretter de partir...

Je m'en vais, et cette fois-ci, je ne reviendrai pas. Je m'en vais pour une vie meilleure, et je ne changerai pas d'avis, mais ils vont me manquer.

Au revoir mes petits poulets.

 

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