ThePriceOfLove

Like electric sparks in my heart.

Dimanche 23 janvier 2011 à 9:08

Ce matin-là, si je ne partais pas pour Londres, je t'aurais quitté à contrecoeur. Il était six heures du matin, et tu dormais paisiblement, dans cette chambre d'hôtel, où le reste du monde a cessé d'exister le temps d'une nuit. Je t'ai complemplé quelques longues minutes, puis j'ai déposé un dernier baiser sur ta joue, et j'ai disparu. A peine quelques instants après, sur le chemin de la gare, je t'ai envoyé un message, comme le ferait les amoureux. Bon sang. Mais que nous arrive-t-il G.? Deviendrait-on dépendants l'un de l'autre? Je ne cesse de penser à ce moment où tu m'as donné le plus doux des baisers de mon existence entière. Et moi qui t'ai répondu de bonne grâce, moi qui t'ai donné mes lèvres sans conscession, alors que je n'aime pas embrasser lorsque je ne suis pas amoureuse. J'ai même pris tendrement ton visage entre mes mains, comme je le faisais pour M. Je m'abandonne à toi comme jamais. Et que nous arrive-t-il, à nous téléphoner presque tous les jours? Je crois que ça nous plaît, de faire semblant. Mais nous ne savons même pas ce que nous feignons. 



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Jeudi 20 janvier 2011 à 0:19

Comme ça me fait étrange de voir que ma vie commence à ressembler à celle que j'ai toujours rêvé de mener. J'ai le cul entre Paris, Amiens, Londres, Bordeaux, Lille. Je trouve le moyen d'acheter 4 fois dans le même mois des billets de train grande ligne. Je ne suis amoureuse de personne, et personne n'est amoureux de moi, mais il existe un homme qui comble tous les besoins affectifs que je peux ressentir. Je ne suis pas en train de m'emmerder en couple, ni de m'éteindre à petits feux, ni de me sacrifier, mais l'on me désire quand même. Je ne prends que le meilleur d'une relation, mais je n'en paie pas le prix. A intervalles régulières, on me baise le front le soir avant de m'endormir, et, lorsque je me retourne dans les draps, ma main se referme sur la chair de quelqu'un. Du manque, je ne connais plus que les facettes agréables. Car oui, il y en a. Les rendez-vous qui s'espacent un peu trop, empêchant la routine de s'installer, rendant chaque instant unique. La petite vague de chaleur qui se répand dans mon corps, lorsque je l'attends à la gare et que je le vois apparaître au loin. La petite vague au creux de mon coeur, sans toutefois le raz-de-marée.

Mercredi 12 janvier 2011 à 22:16

Mercredi 12 janvier 2011 à 19:29

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