[...] Au nom du groupe, David nous remercia mille fois. Puis, il annonça que nous avions été tellement supers qu'ils nous joueraient une dernière chanson. Juste comme ça, gratuitement. Un cadeau. Un cadeau de 9mn30 tout de même. Spencer Perceval. L'unique chanson qui manquait à mon top 5. Ils l'avaient fait. Ils avaient atteint la perfection. Ma perfection subjective. Alors qu'ils étaient complètement épuisés, une toute dernière fois, ils donnèrent tout ce qu'ils avaient. Dave nous invita à nous lever, et à nous approcher tout contre la scène. Et ils nous firent vibrer une dernière fois, tandis que je me déshydratais totalement à force de pleurer. Sans aucun doute, je me trompais lourdement, mais qu'importe, j'avais le sentiment que cette fin spéciale était pour moi. Un cadeau pour moi seule.
Ils nous avaient donné rendez-vous au merchandising, pour les autographes, toussa. Je laissai la foule se précipiter, restant en arrière. J'étais complètement paralysée par l'émotion. Je ne pouvais plus marcher, je ne pouvais plus parler, je ne pouvais plus respirer. Mon coeur battait à cent à l'heure. Puis, tant que mal, je finis par suivre la foule. J'avançais lentement dans le couloir, le regard vague, telle une zombie. J'étais quelque part loin en dehors de mon corps. Je volais. La foule, comme c'était à prévoir, était agglutinée contre le comptoir. Volontairement cette fois, je restai en retrait. Je refusais de les voir en coup de vent, noyée dans une foule d'anonymes. Ce que je venais de vivre avec eux était fort, et il fallait absolument que je les voies seule, je ne me l'expliquais pas. C'était con à dire, puéril, totalement égoïste, mais je les voulais pour moi toute seule. Alors que J'étais égarée quelque part dans mes rêveries, une voix douce me ramena sur terre. Une voix d'homme, un petit "Hey" aimable; nulle doute quant à son émetteur; je me retournai, pour faire face à Alistair. Il était là, mêlé aux anonymes, et ne prêtait attention qu'à moi. Il me demanda ce que j'avais pensé de leur show. "V ...Vous... vous m'avez tuée. Vous m'avez TU-ÉE!" Il rit laissa.échapper un petit rire, touché. Je poursuivis: "Surtout quand vous avez commencé par Sirens! Mais c'était de la folie!". Lui, taquin, me répondit "Ok désolé, on ne la jouera plus :p". Je répliquai vivement "Oh mais si il faut encore la jouer, elle est géniale cette chanson, c'est ma préférée!"
Et là, Alistair me répondit la phrase que tous les fans du monde rêveraient d'entendre au moins une fois dans leur vie: "Oui je sais! C'est pour ça qu'on l'a jouée en première. Nous savions que c'était ta préférée. D'ailleurs tu as dû remarquer que nous avons joué toutes tes préférées..." Et là il me perdit. Il continua à parler, mais dans ma tête, J'étais trop loin pour l'entendre. Waouh. mais j'étais en train de rêver là, ce n'était pas possible autrement! Quand il comprit que j'étais trop émue pour aligner un mot, et quand il vit les larmes couler de nouveau sur mon visage, Il me dit "Hey relax ;)" et tenta me faire rire pour me détendre, ce qu'il parvint à faire sans problème. Puis, il me dit qu'il était désolé mais qu'il devait me laisser, car il devait rejoindre les autres pour les autographes et tout. Bien sûr c'était compréhensible, je n'allais pas me plaindre tout de même!
Je continuai de rester en retrait, le regard rêveur, serrant mes deux set lists contre mon coeur. Enfin quand il n'y eut plus personne, je m'avançai maladroitement vers le comptoir, derrière lequel ils m'attendaient tous les quatre avec un grand sourire. Je tendis mes set lists à Dave, en ouvrant la bouche, mais aucun son ne sortit. Poliment, ce dernier attendit tout de même que je parle, un sourire encourageur accroché sur ses lèvres. Je fis une nouvelle tentative mais le même manège se produisit. Puis, enfin je parvins à marmonner "désoléepeuxpasparler". Ils eclatèrent de rire en choeur, tous les quatre, et prirent mes set lists pour la signer. Je discutai un peu avec chacun d'entre eux, notamment avec Simon, à qui je demandais des comptes en riant pour sa supercherie du mois précédent [ avec son stylo, en plus de sa propre signature, il avait imité la signature de Dave, sur la jaquette de l'album que je venais de leur acheter; je n'avais pas regardé tout de suite; puis quelques instants plus tard, alors que j'avais enfin trouvé Dave, je lui avait tendu mon propre stylo, turquoise, pour qu'il signe à son tour. On pouvait donc distinguer la vraie de la fausse ]. Simon ria, gêné, puis Dave, bon camarade, intervint, en répliquant faussement sérieux que la signature en noir sur la jaquette que je lui mettais sous le nez était bel et bien la sienne. Euh non navrée de te contredire David mais tu as signé avec mon stylo turquoise, comme je ne manquai pas de lui faire remarquer. Là il se sentit tout con, puis nous éclatâmes de rire tous les trois. Puis j'arrivai à la hauteur de Guy, et lui dit à quel point ils avaient été fantastiques, et que j'avais passé un moment bien au delà de mes espérances. Touché, il me remercia, puis ajouta "Oui je t'ai vue, tu n'arrêtais pas de sourire! :)" Puis je m'arrêtai à hauteur d'Alistair, et bredouilla, écarlate: "estcequejepourraisprendreunephotoavecvoussilvousplait?" Alistair répondit "Oh encore une?! :p", avec un ton faussement agacé. "Oui si ça ne vous dérange pas bien sûr," murmurai-je timidement. Bien sûr que non, rétorqua-t-il. Il sortirent tous les quatre de l'arrière du comptoir et vinrent se poster de part et d'autre de moi, et confièrent l'appareil à un mec de leur staff [ "oh non il est déçu, il voulait être sur la photo", plaisanta Guy ] qui prit deux clichés. Puis après les remercié au moins 1107 fois, j'echangeai quelques derniers mots avec Dave, profitant pour m'assurer qu'ils avaient bien ma lettre. "Oui nous l'avons lu. Tous les quatre!" me jura-t-il, et je sus au petit rire attendri dans sa voix qu'ils avaient dû trouver dans l'enveloppe le plan et les instructions pour se rendre au Quick le plus proche, que j'avais joint à ma ma lettre [ Alistair m'ayant raconté qu'à chaque fois qu'ils allaient en France, ils adoraient manger à Quick! ]. Puis, les saluant et leur souhaitant bonne route, je pris congé, titubant jusqu'à la sortie. Et c'est ainsi Qu'I Like Trains m'a tuée.
Ils nous avaient donné rendez-vous au merchandising, pour les autographes, toussa. Je laissai la foule se précipiter, restant en arrière. J'étais complètement paralysée par l'émotion. Je ne pouvais plus marcher, je ne pouvais plus parler, je ne pouvais plus respirer. Mon coeur battait à cent à l'heure. Puis, tant que mal, je finis par suivre la foule. J'avançais lentement dans le couloir, le regard vague, telle une zombie. J'étais quelque part loin en dehors de mon corps. Je volais. La foule, comme c'était à prévoir, était agglutinée contre le comptoir. Volontairement cette fois, je restai en retrait. Je refusais de les voir en coup de vent, noyée dans une foule d'anonymes. Ce que je venais de vivre avec eux était fort, et il fallait absolument que je les voies seule, je ne me l'expliquais pas. C'était con à dire, puéril, totalement égoïste, mais je les voulais pour moi toute seule. Alors que J'étais égarée quelque part dans mes rêveries, une voix douce me ramena sur terre. Une voix d'homme, un petit "Hey" aimable; nulle doute quant à son émetteur; je me retournai, pour faire face à Alistair. Il était là, mêlé aux anonymes, et ne prêtait attention qu'à moi. Il me demanda ce que j'avais pensé de leur show. "V ...Vous... vous m'avez tuée. Vous m'avez TU-ÉE!" Il rit laissa.échapper un petit rire, touché. Je poursuivis: "Surtout quand vous avez commencé par Sirens! Mais c'était de la folie!". Lui, taquin, me répondit "Ok désolé, on ne la jouera plus :p". Je répliquai vivement "Oh mais si il faut encore la jouer, elle est géniale cette chanson, c'est ma préférée!"
Et là, Alistair me répondit la phrase que tous les fans du monde rêveraient d'entendre au moins une fois dans leur vie: "Oui je sais! C'est pour ça qu'on l'a jouée en première. Nous savions que c'était ta préférée. D'ailleurs tu as dû remarquer que nous avons joué toutes tes préférées..." Et là il me perdit. Il continua à parler, mais dans ma tête, J'étais trop loin pour l'entendre. Waouh. mais j'étais en train de rêver là, ce n'était pas possible autrement! Quand il comprit que j'étais trop émue pour aligner un mot, et quand il vit les larmes couler de nouveau sur mon visage, Il me dit "Hey relax ;)" et tenta me faire rire pour me détendre, ce qu'il parvint à faire sans problème. Puis, il me dit qu'il était désolé mais qu'il devait me laisser, car il devait rejoindre les autres pour les autographes et tout. Bien sûr c'était compréhensible, je n'allais pas me plaindre tout de même!
Je continuai de rester en retrait, le regard rêveur, serrant mes deux set lists contre mon coeur. Enfin quand il n'y eut plus personne, je m'avançai maladroitement vers le comptoir, derrière lequel ils m'attendaient tous les quatre avec un grand sourire. Je tendis mes set lists à Dave, en ouvrant la bouche, mais aucun son ne sortit. Poliment, ce dernier attendit tout de même que je parle, un sourire encourageur accroché sur ses lèvres. Je fis une nouvelle tentative mais le même manège se produisit. Puis, enfin je parvins à marmonner "désoléepeuxpasparler". Ils eclatèrent de rire en choeur, tous les quatre, et prirent mes set lists pour la signer. Je discutai un peu avec chacun d'entre eux, notamment avec Simon, à qui je demandais des comptes en riant pour sa supercherie du mois précédent [ avec son stylo, en plus de sa propre signature, il avait imité la signature de Dave, sur la jaquette de l'album que je venais de leur acheter; je n'avais pas regardé tout de suite; puis quelques instants plus tard, alors que j'avais enfin trouvé Dave, je lui avait tendu mon propre stylo, turquoise, pour qu'il signe à son tour. On pouvait donc distinguer la vraie de la fausse ]. Simon ria, gêné, puis Dave, bon camarade, intervint, en répliquant faussement sérieux que la signature en noir sur la jaquette que je lui mettais sous le nez était bel et bien la sienne. Euh non navrée de te contredire David mais tu as signé avec mon stylo turquoise, comme je ne manquai pas de lui faire remarquer. Là il se sentit tout con, puis nous éclatâmes de rire tous les trois. Puis j'arrivai à la hauteur de Guy, et lui dit à quel point ils avaient été fantastiques, et que j'avais passé un moment bien au delà de mes espérances. Touché, il me remercia, puis ajouta "Oui je t'ai vue, tu n'arrêtais pas de sourire! :)" Puis je m'arrêtai à hauteur d'Alistair, et bredouilla, écarlate: "estcequejepourraisprendreunephotoavecvoussilvousplait?" Alistair répondit "Oh encore une?! :p", avec un ton faussement agacé. "Oui si ça ne vous dérange pas bien sûr," murmurai-je timidement. Bien sûr que non, rétorqua-t-il. Il sortirent tous les quatre de l'arrière du comptoir et vinrent se poster de part et d'autre de moi, et confièrent l'appareil à un mec de leur staff [ "oh non il est déçu, il voulait être sur la photo", plaisanta Guy ] qui prit deux clichés. Puis après les remercié au moins 1107 fois, j'echangeai quelques derniers mots avec Dave, profitant pour m'assurer qu'ils avaient bien ma lettre. "Oui nous l'avons lu. Tous les quatre!" me jura-t-il, et je sus au petit rire attendri dans sa voix qu'ils avaient dû trouver dans l'enveloppe le plan et les instructions pour se rendre au Quick le plus proche, que j'avais joint à ma ma lettre [ Alistair m'ayant raconté qu'à chaque fois qu'ils allaient en France, ils adoraient manger à Quick! ]. Puis, les saluant et leur souhaitant bonne route, je pris congé, titubant jusqu'à la sortie. Et c'est ainsi Qu'I Like Trains m'a tuée.
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